Cabinet de la mairesse - Longueuil reconnaît officiellement le 17 mai comme étant la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

C’est lors du dernier conseil de ville que les élus de Longueuil ont officiellement reconnu le 17 mai comme étant la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, tout en réitérant sa volonté de favoriser la défense des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBTQ+).

Depuis 2003, la Fondation Émergence, ayant pour mission de défendre les droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans, organise une campagne de sensibilisation à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. C’est dans ce cadre que les municipalités sont invitées à envoyer un message d’inclusion à leurs citoyennes et citoyens, ainsi qu’à hisser le drapeau LGBTQ+ comme le fait la Ville de Longueuil, devant l’hôtel de ville.

« Collectivement, il est essentiel que nous fassions le choix de la tolérance, le choix de l'inclusion et le choix du respect. Je parle au nom des Longueuilloises et des Longueuillois lorsque j’affirme que notre ville est un lieu où il fait bon vivre et où l’on peut s'épanouir, peu importe nos différences. Malheureusement, ce n’est pas le cas partout dans le monde, où les droits des membres de la communauté LGBTQ+ sont bafoués. Même si ces droits ont été acquis ici, au Québec, il faut rester vigilants afin qu’ils ne reculent pas. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle nous avons créé le dossier spécifique des relations avec la communauté LGBTQ+ en octobre dernier », a déclaré Catherine Fournier, mairesse de Longueuil.

« Bien qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à faire, la proclamation d’aujourd’hui nous permet de faire un autre pas vers l’atteinte du respect de toutes les personnes se reconnaissant dans la diversité sexuelle et la pluralité des identités et des expressions de genre », souligne Rolande Balma, conseillère municipale responsable des relations avec la communauté LGBTQ+.

Levée du drapeau LGBTQ+ devant l'hôtel de ville de Longueuil
Marc-André Petit, directeur général adjoint Centre de services scolaires Marie-Victorin (CSSMV), Rolande Balma, conseillère municipale responsable des relations avec la communauté LGBTQ+, Dominic Théberge, directeur général du JAG et Catherine Fournier, mairesse de Longueuil.

La position de la Ville de Longueuil est également partagée par le Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV), qui agit afin de s’assurer que toutes nos écoles demeurent des lieux où toutes et tous se sentent acceptés et où règne un climat de sécurité et de confiance.

« Soutenir des initiatives qui ont pour objectif le développement d’une meilleure compréhension de la différence, l’ouverture à l’autre et le respect de la dignité humaine est au cœur des préoccupations de notre organisation », ajoute Dominique Lachapelle, directrice générale suppléante, Centre de services scolaires Marie-Victorin (CSSMV).

Installé à Longueuil depuis un an, le JAG est le seul organisme ayant comme mission principale de desservir la communauté LGBTQ+ et son territoire comprend l’ensemble de la Montérégie. Offrant des services variés comme des rencontres individuelles ou de groupes, ainsi que des ateliers offerts dans des milieux diversifiés, cet organisme se démarque par son ouverture et son approche humaine.

« C'est que depuis très récemment que la Montérégie-Centre possède sa propre ressource LGBT+. Cette autonomie de service est cruciale pour mieux comprendre une réalité qui est la nôtre. Lorsque nous avons approché la Ville de Longueuil la première fois, la réception était merveilleuse de leur part, puis aujourd’hui, les élu·es nous démontrent que leurs actions sont aussi fortes que leurs paroles », indique Dominique Théberge, directeur général du JAG.