Cabinet de la mairesse - Violence conjugale : avec de l’aide, il est possible de s’en sortir

Depuis aujourd’hui, les panneaux numériques de la Ville de Longueuil affichent le numéro de téléphone de SOS violence conjugale, cette ressource de première ligne qui vient en aide aux victimes de violence de ce même type. Cette action – et engagement de conviction pris par la mairesse Catherine Fournier auprès des groupes de femmes – est concertée et organisée en collaboration avec les intervenants communautaires de la Ville de Longueuil.

Catherine Fournier et son équipe, dont Affine Lwalalika, membre du comité exécutif responsable de la condition féminine, et Rolande Balma, conseillère municipale associée au dossier, ont la volonté de contribuer à agir en prévention, en tablant sur la force et la solidarité du milieu.

« Je prie celles et ceux qui vivent de la violence dans un contexte conjugal, ou qui connaissent quelqu’un qui en subit, de se tourner rapidement vers SOS violence conjugale, qui les écoutera, les soutiendra et les redirigera vers nos ressources locales, en fonction de leur situation. Parmi ces ressources, on compte le Centre des femmes de Longueuil, un lieu d’appartenance, d’éducation, de mieux-être et de coopération entre les femmes, le Carrefour pour Elle et le Pavillon Marguerite de Champlain, qui aident et hébergent les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, ainsi que le Comité d’actions féministes de l’agglomération de Longueuil (CAFAL), un mouvement qui se mobilise pour dénoncer les différentes violences que vivent les femmes. C’est sans compter Entraide pour Hommes, une ressource importante qui accompagne les hommes dans le développement de leurs habiletés relationnelles et leur processus de changement, en plus de les soutenir dans les situations de détresse psychologique », a déclaré Catherine Fournier.

Depuis le début de la pandémie, alors que les confinements et couvre-feux se sont succédé, les statistiques ont démontré une augmentation du nombre de personnes victimes de violence conjugale. Vingt-six femmes ont été tuées au Québec en 2021, et les deux tiers de ces féminicides sont attribuables à des situations de violence conjugale. Selon les intervenants communautaires de Longueuil, le contexte sanitaire n’a fait qu’accentuer la détresse des femmes, leur isolement, en plus de mener à des cas de violence plus sévères.

« Maintenant que les mesures sanitaires tirent à leur fin, ne baissons pas la garde collective, restons vigilants face à ce fléau et tendons les bras pour qu’ensemble, nous puissions veiller à enrayer la violence conjugale et à semer l’espoir. C’est notre responsabilité. Par l’entraide et par l’écoute, il est possible de s’en sortir! », a ajouté Affine Lwalalika.

SOS violence conjugale
1 800 363-9010
sosviolenceconjugale.ca